Débat sur les rythmes scolaires en Afrique vers une révolution de l’école de demain

Alain D.
5 Min de Lecture
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Débat sur les rythmes scolaires en Afrique  vers une révolution de l'école de demain

🧠 L’essentiel à retenir

    1. La question des rythmes scolaires en Afrique est au cœur des débats, impactant le bien-être des élèves et le fonctionnement de l’école.
    2. La récente mise en place d’une convention citoyenne sur les rythmes scolaires vise à repenser l’école en tant que lieu de socialisation, de transmission des valeurs et de construction de l’identité citoyenne.
    3. L’école africaine doit faire face à de nombreux défis et il est urgent de repenser son rôle et sa fonction dans la société, en plaçant les enjeux de société au cœur des débats sur les rythmes scolaires.

Depuis plusieurs années, la question des rythmes scolaires fait débat en Afrique. Entre partisans d’une semaine de quatre jours et défenseurs du maintien de la semaine de cinq jours, les arguments fusent de toutes parts. Mais au-delà de la simple organisation des journées de classe, c’est toute la place et la fonction de l’école dans notre société qui sont remises en question. La récente mise en place d’une convention citoyenne sur les rythmes scolaires en Afrique ne fait que renforcer cette tendance.

La question des rythmes scolaires est loin d’être anodine. En effet, elle impacte directement le bien-être des élèves, leur réussite scolaire, mais aussi le fonctionnement de l’école dans son ensemble. Si certains pays africains ont opté pour une semaine de quatre jours afin de permettre aux élèves de mieux récupérer et de profiter de temps libre pour des activités extrascolaires, d’autres ont préféré conserver la semaine de cinq jours pour garantir un enseignement plus régulier et approfondi.

Pourtant, au-delà de cette simple question d’organisation du temps scolaire, c’est toute la place de l’école dans notre société qui est remise en question. En effet, l’école n’est pas seulement un lieu d’apprentissage des savoirs fondamentaux, mais aussi un lieu de socialisation, de transmission des valeurs et de construction de l’identité citoyenne. Ainsi, la récente mise en place d’une convention citoyenne sur les rythmes scolaires en Afrique souligne l’importance de repenser l’école dans son ensemble, en la plaçant au cœur des enjeux de société.

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Cette convention citoyenne, qui réunit des acteurs de la société civile, des enseignants, des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes, vise à recueillir les avis et les propositions de tous les acteurs concernés par la question des rythmes scolaires. Elle permet ainsi de donner la parole à ceux qui sont directement impactés par ces décisions, et de prendre en compte leurs besoins et leurs préoccupations.

Au-delà des débats techniques sur l’organisation des journées de classe, c’est donc toute la conception de l’école qui est remise en question. En effet, l’école ne peut plus être considérée comme un simple lieu d’acquisition de connaissances, mais doit devenir un espace de construction du vivre ensemble, de lutte contre les inégalités et de promotion de la citoyenneté. C’est pourquoi la convention citoyenne sur les rythmes scolaires en Afrique déborde inévitablement sur ces enjeux de société.

En effet, l’école africaine fait face à de nombreux défis : la massification de l’enseignement, la diversité des publics scolaires, les inégalités sociales et territoriales, la précarité des conditions d’enseignement, etc. Pour y faire face, il est nécessaire de repenser en profondeur le rôle et la fonction de l’école dans notre société. La convention citoyenne sur les rythmes scolaires en Afrique est une première étape dans cette direction, en permettant aux acteurs de l’éducation de se réapproprier la question des rythmes scolaires et de la replacer au cœur des enjeux de société.

Il est donc urgent de repenser l’école africaine dans son ensemble, en la plaçant au cœur des enjeux de société. Les rythmes scolaires ne sont qu’un aspect parmi tant d’autres de cette réflexion plus large sur la place et la fonction de l’école dans notre société. La convention citoyenne en est la preuve, en donnant la parole à tous les acteurs concernés et en permettant de construire ensemble l’école de demain. Il est temps de sortir des débats stériles sur l’organisation des journées de classe et de se concentrer sur l’essentiel : l’éducation de nos enfants et la construction d’une société plus juste et plus solidaire.


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